Caroux, enchaînement arête des Charbonniers-arete SO de l'aiguille Godefroy

Massif du Caroux (34), arête des charbonniers et aiguille de Godefroy, AD, IV max

Si vous ne vous fourvoyez pas dans la marche d'approche et ne vous faites pas écorchés vifs par la végétation du coin quelque peu aggressive alors peut-être passerez vous une belle journée au Caroux à grimper sur un rocher magnifique, au soleil, avec sous vos pied les gorges qui s'éloignent; la mer et les montagnes enneigées qui vous attendent au sommet. Le Caroux, c'est un monde à part, un territoire qui sent bon la douceur du Sud, une terre où resonne le chant des cigales dans les bosquets odorants. Mais le caroux, c'est aussi un monde minéral de roc brulé par le soleil, d'aiguilles, de pics acérés et d'arêtes qui raviront le grimpeur en quête d'aventure et de grands espaces. Au Caroux, certaines escalades sont de véritables petites courses de montagne où il faudra se lever tôt et où le grimpeur, que dis-je l'alpiniste rentrera fourbu de sa journée, des écorchures aux mollets et de belles images plein la tête.

L'enchaînement de l'arête des charbonniers et de l'aiguille Godefroy est ainsi une de ces courses qui permet de découvrir le massif, de savourer l'escalade dans un niveau trés abordable (IV max), et de prendre de la hauteur. En effet ce ne sont pas moins de 400 m d'escalade qu'offre cet enchaînement, certes pas d'un seul tenant puisque il faudra marcher un peu pour rejoindre la Godefroy à la sortie des Charbonniers, mais au sommet l'impression de hauteur que donne la rivière, maintenant trés éloignée en contrebas, est saisissante.

les aiguilles à l'entrée des gorges d'Heric

encore les aiguilles

joli passage sur le haut de l'arête

le vide se creuse